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BÂTARD SAUVAGE

Entre le tragique et le comique, entre le profond et le kitsch, la pièce chorégraphique ancre le corps dans le « monde inversé » du colonialisme à travers l’image du chien bâtard. Le solo de Roberto Dagô a été particulièrement inspiré par un terme créé dans les années 1950 pour décrire les Brésiliens, le «Complexe de vira-lata», ainsi nommé d’après le chien bâtard brésilien et qui trouve ses racines dans les blessures ouvertes laissées par les processus coloniaux. L’humiliation imposée aux corps colonisés - à l’Autre sauvage et sous-développé - est devenu la principale matrice chorégraphique de l'œuvre, qui mêle danse, performance et théâtre, ainsi que des ressources textuelles qui ponctuent l’ensemble de la composition.


La pièce a bénéficié d’une aide de l’État français (IdEX – Initiatives d’Excellence) gérée par l'Agence Nationale de la Recherche au titre du programme « Investissements d'avenir » portant la référence ANR-15-IDEX-02. Le processus de création et de recherche a été hébergé par la Maison de la Création et de l'Innovation – MaCI (Grenoble, France).

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